Le Centre de réflexion et d’analyse de l’action et politiques publiques (CRAAP) se veut un « think tank » indépendant dont le travail et l’action  seraient  organises autour  de l’analyse et l’innovation   d’idées opérationnelles pour la modernisation de l’administration publique marocaine , ainsi que l’enrichissement et la structuration du débat public sur les sujets y afférents. Ce centre serait domicilie au sein de l’ENSA avec un  lien fonctionnel avec toutes les dynamiques portées par l’École.

La logique des réformes exige que la mise en exergue solennelle  d’une  décision majeure, liée à  la réforme  de l’administration  ou à  l’action   publique, soit  le   point  de déclenchement ou le moment de couronnement d’une dynamique nationale de réflexion et de débat.

Par conséquent, les processus de  prise de décision relative aux réformes administratives doivent partir  de l’injection d’idées innovantes dans le débat public, pour arriver à un murissement collectif  de la réflexion. L’atout  majeur  pour  la réussite d’un tel procédé  sera  bien entendu l’implication, à posteriori, la plus large de la société, des médias et des corps intermédiaires dans l’enrichissement du débat d’idées. Le CRAAP devra ainsi jouer le rôle d’initiateur et d’animateur de telles dynamiques de réflexion.

Le centre devra donc se positionner comme acteur majeur de la réflexion politique et sociologique sur l’administration publique. Son ambition est d’être une force de proposition et un levier de  mobilisation, contribuant à la structuration du débat public relatif a la reforme de l’administration.

Les travaux du Centre s’attèleront à l’élaboration de passerelles entre les institutions, l’opinion publique et l’administration, en soumettant au débat public les meilleures idées prospectives issues de son expertise et de sa réflexion, afin de développer et relayer le travail analytique et scientifique. Ces idées, sous forme de pistes de reforme pratiques et opérationnelles, pourront faire l’objet de rapports et de publications afin de stimuler l’intérêt de l’opinion publique.

Le Centre devra également proposer des grilles d’observation et des pistes d’amélioration de l’efficacité et de la performance de l’administration publique.